Chacun sait qu’en caressant un chien inconnu, on peut attraper « la rage, des puces et le ver solitaire ». Tout au moins c’est ce que les parents de Tim lui ont appris.
Aussi sent-il très bien, le jour où il trouve un mignon petit chien perdu devant sa porte, qu’il ne pourra jamais le garder !
Il lui faut donc retrouver le maître de Gruk (c’est le nom gravé sur son collier). Tim enquête et apprend vite que l’ambassadeur Raffifi, sa femme et leurs deux enfants, propriétaires du petit chien, ont été embarqués manu militari à Londres pour un retour forcé en Stanislavie, leur pays,en proie à un coup d’Etat. C’est donc en Stanislavie que Tim rapportera Gruk. Et ce n’est pas plus compliqué que çà !
Doit-on préciser que les parents de Tim sont soigneusement tenus à l’écart de son plan ? D’ailleurs, s’apercevront-ils seulement de l’absence de leur fils, eux qui ne vivent que pour leur travail ?
En un temps record, Tim achève ses préparatifs et se glisse hors de sa maison en pleine nuit. Le fou ! Il n’a pas la moindre idée de l’aventure qui l’attend à des milliers de kilomètres !
Un nouveau tandem est né : Timothy Malt, dit Tim, londonien de douze ans mordu de jeux vidéo et Gruk, petit chien somme toute ordinaire, joyeux et affectueux. Tim est fils unique, solitaire et indépendant par la force des choses puisque ses parents n’ont pas une seconde à lui consacrer. Il trouve en Gruk le compagnon qui lui manquait. Quant à Gruk, essentiellement préoccupé de manger et dormir, il sait reconnaître ceux qui l’aiment et le leur rend bien.
Les deux font la paire ; ils sont fidèles en amitié, courageux et leurs aventures époustouflantes ne déçoivent pas une seconde. Le tout est écrit avec brio et beaucoup d’humour pince-sans-rire aussi anglais que l’auteur. Des bons sentiments à foison sans aucune mièvrerie et une « happy end » qui fait chaud au coeur.
