La vague d’un raz de marée, gigantesque et meurtrière, s’abat sur le vaisseau du capitaine Flavius Geminius, anéantissant d’un coup équipage et cargaison. C’est l’une des multiples conséquences imprévisibles de l’éruption du Vésuve qui vient d’ensevelir Pompéi sous la cendre. Deux mois plus tard, en ce mois d’octobre 79 après J-C, le malheureux Flavius réapparaît chez lui à Ostia dans un état lamentable. Seul rescapé du naufrage, il apprend dès son retour que sa maison et ses biens seront saisis s’il ne rembourse pas un emprunt énorme dès le lendemain. Le désespoir l’envahit, mais c’est compter sans l’inépuisable dévouement du fameux quatuor : Flavia, fille dudit capitaine, escortée de son esclave affranchie, Nubia, Jonathan, jeune fils d’un médecin juif converti, et Lupus, petit mendiant muet, vif comme l’éclair…
Toujours rempli de détails sur la vie quotidienne au temps des Romains, toujours vif et bien conduit, ce cinquième tome des Mystères romains est toutefois plus dur, évoquant la capture violente de Lupus et son désir de vengeance. Mais qu’on se rassure ! Les bons sentiments triomphent toujours et Lupus connaîtra le baume du pardon sur les plaies de son coeur à vif. Jolie évocation des liens presqu’amicaux entre hommes et dauphins souvent décrits dans les textes anciens.
