Née en Chine en 1937, Jun-Ling n’a pas eu beaucoup de « bonnes fées » autour de son berceau pour lui porter chance : sa maman est morte à sa naissance, sa belle-mère ne l’aime pas, son père est indifférent et ses frères et soeurs lui reprochent d’avoir tué leur mère… Personne ne s’intéresse à elle, sauf sa Tante Baba à qui elle peut parler de temps en temps…
Il y aurait de quoi être amère ; mais Jun Ling est une petite fille très volontaire qui ne s’apitoie jamais sur son sort. Elle fait de son mieux à l’école et son travail est récompensé par de nombreuses médailles. La seconde guerre mondiale et la guerre civile qui va suivre vont elles freiner cet élan vers un avenir meilleur ?
Cette autobiographie est dédiée à tous les enfants privés d’affection, comme Jun-Ling. Celle que l’on surnomme « la Cendrillon chinoise » veut leur redonner courage. Elle s’adresse aussi à ceux qui pensent qu’en exploitant ses talents, on peut réaliser tous ses rêves.
Car « l’important est de ne jamais renoncer à prouver ce que l’on vaut »…
