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mai 2016

136 pages

9,95 euros

La bonne étoile de Malala

Bien qu’il ne soit pas d’usage de se réjouir de la naissance d’une fille au Pakistan, le papa de Malala est heureux. Il donne à sa fille le prénom d’une héroïne pachtoune et inscrit son nom sur l’arbre des ancêtres. Instituteur et directeur d’école, il milite pour que les filles soient instruites.

A l’arrivée des talibans au pouvoir, il ne se tait pas. Sa fille l’accompagne dans ses conférences. Quand la BBC propose à celle-ci de tenir un blog sur la vie quotidienne sous la terreur instaurée par les talibans, elle accepte, malgré les risques.

Son blog est traduit en ourdou et en anglais. Pendant la guerre, l’école des filles est fermée. La guerre finie, l’école ouvre à nouveau ses portes. C’est à ce moment qu’un taliban fait feu sur elle, dans le bus scolaire. Sa notoriété internationale permettra qu’elle soit soignée au Pakistan, puis à Birmingham.

Devenue un symbole, elle recevra de nombreuses distinctions internationales dont le Prix Nobel de la Paix en 2014.

Ce récit poignant et passionnant de l’histoire vraie d’un combat pour l’éducation des filles se lit d’une traite. Le contexte culturel est finement exposé, au travers des figures familiales et de l’histoire parallèle (inventée) d’un jeune garçon pauvre.

Une partie documentaire précise la chronologie des faits, permet de mieux connaître le Pakistan, ses traditions, la vie politique et les visées des talibans.

Dans le monde entier et pour le jeune lecteur, le prénom de Malala fait désormais écho aux ravages de la guerre et au fanatisme des talibans,mais il personnifie également le courage indispensable au combat pour l’éducation des filles au Pakistan.