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2009

768 pages

22,70 ‘

Club des incorrigibles optimistes (le)

En 1959, Michel a 12 ans, il traîne son ennui scolaire sur les bancs du lycée Henri IV, une incapacité totale à comprendre les mathématiques et une boulimie de lecture qui le met en danger à chaque fois qu’il traverse les rues de son quartier. Passionné de baby-foot, ses escapades l’ont conduit jusqu’au Balto, un café de Denfert-Rochereau tenu par un couple de solides auvergnats, où Sartre et Kessel ont leurs habitudes. Il y observe les mystérieux individus qui franchissent un rideau poussiéreux pour se diriger dans une salle au fond du café’Un jour, il ose les suivre. Dans l’arrière-salle, siège le « Club des incorrigibles optimistes » : une poignée d’hommes qui ont fui les régimes communistes de la Pologne, la Hongrie, la RDA ou l’URSS et se retrouvent pour jouer aux échecs et garder la tête haute alors qu’ils ont bien souvent tout abandonné en choisissant l’exil.

Sur fond de rock’n’roll, de fin de la guerre d’Algérie, de Jeunesses Communistes, cette chronique de la vie familiale (pas toujours simple) et de l’apprentissage de la vie tout court par un adolescent parisien dans la rencontre avec des hommes aux destinées complexes et douloureuses, a très justement suscité l’enthousiasme du jury du prix Goncourt des Lycéens.