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février 2018

304 pages

19,90 euros

Je voudrais exister

Pourquoi Brenden renonce-t-il au dernier moment à faire exploser sa ceinture d’explosifs dans un train de banlieue ? Tout était si bien préparé par des mois d’embrigadement… Comment sa conscience anesthésiée a-t-elle repris vie ? Ce sont les paroles toutes simples d’un petit garçon, tel un Petit Prince, qui ont fendu l’armure…

Le roman ne s’arrête pas là. Il commence plutôt, et de manière foudroyante, par le désir de  renaissance d’un petit délinquant manipulé qui, par la connaissance veut retrouver sa dignité d’homme libre. Marie, une jeune étudiante attirée par l’aventure, sera son guide dans ses premiers pas vers la sagesse par l’étude des philosophes, la réflexion, les discussions de plus en plus profondes. Jusqu’à ce qu’elle réalise, submergée, que l’élève a dépassé le maître, par un appétit et une capacité d’assimilation hors du commun. Comment continuer à l’accompagner ? D’autant plus que l’étau se resserre autour de lui. Marie est bien placée pour le savoir, puisqu’elle est la fille du commissaire chargé de l’enquête. Qui est le plus en danger dans cet immense jeu de piste en plein Paris ? 

La double traque, celle de la police et celle des terroristes qui veulent la peau du traître, ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. La quête de Brenden le rend terriblement attachant, notamment à travers les yeux de Marie… 

Suspense, psychologie et porte d’entrée vers la philosophie, sont quelques-uns des points fort de cette histoire qui se lit d’une traite.

Cet excellent roman, le premier de Gabriel de Beauchesne, peut être proposé aux lycéens avant l’entrée en Terminale.