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octobre 2023

235 pages

18 euros

Charette et les zouaves pontificaux

De 754 jusqu’à 1870, les États pontificaux garantirent l’indépendance temporelle des papes à travers bien des vicissitudes, jusqu’à ce que, au XIXe siècle, cette souveraineté fut mise en péril par le processus d’unification de l’Italie au profit du royaume de Piémont-Sardaigne.

C’est ainsi qu’en 1860 le pape, assiégé par les troupes piémontaises et les chemises rouges révolutionnaires de Garibaldi, vit arriver des volontaires internationaux accourus à Rome pour le secourir. Pie IX choisit alors le général Athanase de Charette (neveu du chef vendéen) pour commander ceux qu’on appela désormais « les zouaves pontificaux ».

La biographie de cet homme courageux et fidèle dont le nom est attaché à celui du général de Sonis, son compagnon d’arme pendant la guerre de 1870 (à laquelle il participa avec ses troupes après l’invasion de Rome), transmet la mémoire de faits historiques oubliés. Celle-ci est commémorée, pour une partie, au musée de Joigny (entre Chartres et Orléans) lieu de combats héroïques contre les Prussiens.

Le pape, après la défaite de ses défenseurs, vécut enfermé dans ses palais jusqu’à ce que les Accords du Latran, en 1929, le rétablisse comme souverain de l’État du Vatican. Des centaines de juifs poursuivis par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale y trouvèrent refuge.