Claire de Castelbajac est née en 1953, à Rabat au Maroc, dans une famille aimante et très chrétienne. Elle est ensuite élevée dans le Gers, dans le domaine de Lauret, berceau de la famille, au rythme de la nature et en compagnie de ses nombreux animaux familiers. Arrive l’âge du collège où elle doit quitter le cocon familial pour la pension du Sacré-Coeur à Toulouse. Là, l’influence des religieuses et la naissance de grandes amitiés la conduisent à approfondir et personnaliser sa vie de foi.
On n’aurait pas pu écrire l’histoire de Claire si elle-même n’avait pas écrit des centaines de lettres, conservées précieusement par sa famille et ses amis. Ces lettres nous permettent de la côtoyer au quotidien, de découvrir son caractère impétueux, ses coups de coeur, ses passions, ses déceptions, ses doutes. Et nous la suivons ainsi jusqu’à la période de ses études passionnantes de restauration de tableaux qui la mènent à Rome, puis à Assise.
Hélas, dans sa vingt-et-unième année, alors que sa vie semble trouver une orientation, Claire contracte une méningo-encéphalite foudroyante qui l’emporte en moins de trois semaines.
Avec Claire, ce qui compte, ce n’est pas le temps qu’elle a vécu sur la terre, mais la joie, l’amour, l’attention à ceux qui l’entourent, la sainteté au quotidien d’une jeune fille comme les autres. En définitive, une vie simple, mais une vie qu’elle aime et qu’elle croque à pleines dents. Une vie qui ne peut que toucher les jeunes filles d’aujourd’hui, leur transmettant à la fois cette recherche d’un idéal chrétien et une omniprésente joie de vivre.