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Contes de l’Alphabet en 3 volumes

125 pages

❤️ Contes de l’Alphabet

Pourquoi ‘Contes de l’Alphabet’ ? D’abord, il s’agit vraiment de contes : petites histoires courtes où l’imagination a tous les droits pour mettre en valeur une morale de l’histoire, et dont le style favorise étonnamment une lecture à haute voix. De l’Alphabet, parce que chaque lettre de l’alphabet occasionne un nouveau conte en tant que 1ère lettre du titre.

Il y a donc 26 contes, dits à tiroirs car la fin du conte annonce le suivant en se terminant par mais c’est une autre histoire… Ils peuvent se lire cependant parfaitement indépendamment, les uns et les autres. Et puis, ces récits qui jouent allègrement sur les mots et les expressions, sont une véritable louange au langage (et au bon langage) et donc, en définitive, aux lettres qui le constituent. Nous sommes un peu au pays des mots, mais pas seulement.

La lecture de ces contes procure beaucoup de joies :

Joie de l’esprit, tout d’abord. Les auteurs multiplient les clins d’oeil au lecteur, puis donnent beaucoup de fantaisie et de brio à leurs récits. A travers les innombrables jeux sur les mots et les expressions déjà évoquées, à travers les références culturelles qui échapperont peut-etre à l’enfant mais pas à l’adulte amusé, par le biais enfin des recoupements entre les contes souvent inattendus et amusants qui donnent l’impression d’un puzzle savamment agencé.

Joie du coeur ensuite : ces contes sont au service d’une morale humaine, et plus profondément (et même explicitement souvent) chrétienne, où les méchants deviennent bons, apprennent le goût des choses simples, l’humilité, la générosité, et par là-même, le bonheur.

Joie de l’âme enfin, heureuse de voir exaltée la beauté et l’harmonie. Beauté de la création, beauté de l’âme humaine quand elle ne se trompe pas sur le véritable bonheur (celui qui ne réside ni dans la richesse, ni dans la puissance, mais dans la certitude d’être à sa juste place et de répondre à sa vocation). Beauté exaltée par la finesse et la délicatesse de l’expression à laquelle correspond parfaitement celle des illustrations. Un petit bémol cependant : tous les contes ne sont pas aussi réussis les uns que les autres. Certains sont un peu tirés par les cheveux, d’un intérêt moindre, voire assez décevants par rapport à l’ensemble qui reste répétons-le, d’une haute tenue et d’une grande originalité.