Une troupe de jongleurs chemine dans la forêt, tirant un chariot brinquebalant, au printemps 1180 : la vieille Sybille et son fils Gaudry, accompagnés de Colin, leur petit-fils et fils de dix ans, et de son chien Auris. Ils sont en route vers le château de Morbras pour animer un grand banquet. Les voici vite rejoints par un mystérieux cavalier, Balian, dont ils font la connaissance en chemin et avec lequel Colin se lie d’amitié.
Quelque part plus loin, au château de Morbras, vit Léceline, une jolie et jeune demoiselle de treize ans, adoptée à contrecœur par son parrain Guy de Morbras. Ce dernier la traite comme une domestique et lui mène la vie dure. Guy de Morbras a également recueilli son neveu orphelin, qu’il considère comme son propre fils : Liétard. Celui-ci, particulièrement antipathique, se conduit comme un véritable tyran avec tout le personnel du château.
Après quelques mésaventures, notamment la rencontre d’un loup, la petite troupe de jongleurs finit par arriver au château. Mais les choses ne vont pas se dérouler tout à fait comme prévu et Colin va aller de surprise en surprise.
Une très jolie histoire qui passionnera les lecteurs de 8-10 ans et leur permettra de découvrir le contexte du Moyen-Age et de ses jongleurs.
La sensibilité protestante de l’auteur est présente dans le récit et les notes en bas de page (outre les nombreux renvois vers la Bible, la référence historique est parfois explicite).
Incipit : « En ce printemps de l’an de grâce 1180, alors que le jour déclinait, un chariot tiré par une mule s’enfonçait en bringuebalant dans une forêt profonde. Un homme dans la force de l’âge et une vieille femme marchaient devant, tandis qu’un enfant blond, âgé d’environ dix ans, les suivait à distance, un grand chien brun sur les talons. »
