Le jour où Prudence Prim, répondant à une petite annonce, pose ses valises dans la maison de famille dont elle va devenir la bibliothécaire, elle ne se doute pas que sa vie rationnelle et sage vient de prendre un tournant décisif.
D’où le maître de maison si cultivé tire-t-il son mystérieux équilibre ? Cette source sera-t-elle ferment d’union ou de rupture avec Prudence ?
Et si la sagesse des grandes personnes naissait aussi de la clairvoyance quasi-mystique des jeunes enfants qui sont élevés dans cette grande maison du bonheur, loin des turbulences du monde moderne ?
Une abbaye bénédictine voisine abrite un très vieux père abbé visionnaire. L’ombre de son clocher s’étendra-t-elle sur la destinée de Prudence ?
Le plaisir qu’offre ce roman tient certainement aux souvenirs littéraires agréables qu’il évoque : Béatrix Potter, Jane Austen, Chesterton, Tolkien, J.M. Barrie et son héros Peter Pan…
Avec sa simplicité et l’ambiance intimiste du village, cadre de cette aventure humaine, il parle au coeur du lecteur qui peut retrouver ses propres quêtes.
Amitié, amour et foi s’unissent en une paisible cohérence, chemin vers le bonheur. A condition de lever les malentendus !
Mais tout cela ne se mesure pas avec un compas, une équerre et un pied à coulisse. C’est cet art de vivre que va découvrir Prudence.
Parmi beaucoup de scènes secondaires délectables : la vieille cuisinière et la bibliothécaire font la paix au coin du fourneau après une guerre froide assez rude pour les nerfs…