Trois années de suite, un prince orgueilleux organise et participe à un concours de poésie dans lequel il échoue face à un tisserand, un homme tout simple qui tisse des tapis. Cela met en fureur le jeune prince qui voulait, à travers ce concours, prouver à son père ses talents de poète. De dépit il offre une récompense empoisonnée au tisserand, en le nommant archiviste du royaume, une tâche titanesque pour un vieil homme car il s’agit de classer des tonnes d’archives ancestrales. Comme si cela ne suffisait pas, il le séquestre au palais et lui impose un défi insurmontable : tisser un tapis qui raconterait l’histoire de l’humanité, passée et future.
Le vieux tisserand s’attelle à cette tâche surhumaine avec succès mais en y laissant peu à peu toutes ses forces. Il en meurt. La culpabilité tombe sur les épaules du prince quand le tapis est volé peu de temps après. Subitement, il se rend compte de ce qu’il a infligé à cet homme plein de finesse et de talent tout simplement parce qu’il lui faisait de l’ombre…
Alors c’est un tournant du récit : le prince quitte son palais et part à la recherche du tapis dans une sorte de quête, de voyage initiatique à travers villes orientales et déserts. Toutes les aventures qu’il va vivre et les rencontres qu’il va faire, notamment les trois fils du tisserand, vont l’amener à se trouver lui-même et découvrir une voix de sagesse.
Beaucoup de dialogues, de rencontres inattendues. C’est un périple plein de rebondissements. L’atmosphère orientale est empreinte de charme, le merveilleux est omniprésent.
Commentaire d’un lecteur : «Dans ce livre, il n’y a pas une seule parole inutile. On en ressort grandi».
Filles et garçons à partir de 12 ans s’ils sont bons lecteurs. Si c’est un conte, la présentation est celle d’un livre de 270 pages sans illustration. A partir de 14 ans, on le goûte sans doute davantage. Ensuite sans limite comme tous les contes et légendes. Les adultes y trouvent aussi leur bonheur, avec peut-être un autre niveau de lecture.