Oncle Mathurin a fait la guerre contre les Républicains avec le général Jacques Cathelineau. Il raconte à ses enfants le parcours de celui qui fut généralissime de l’Armée Catholique et Royale en 1793, surnommé le Saint de l’Anjou en raison de sa foi et de sa piété.
Mathurin explique les causes de la révolte vendéenne, évoque les victoires des catholiques tout en déplorant cette guerre civile entre Français. Son récit s’insère dans la vie quotidienne du village où les rancunes sont encore très vivaces.
Mais ce récit n’a rien de manichéen. Si le courage des Vendéens est exalté, le narrateur rend également hommage à la bravoure des Bleus et leurs cruautés, ordonnées par la Convention, sont évoquées avec tact.
Le récit insiste plus sur la foi, l’honneur, la fidélité, que sur les horreurs de la guerre.
Après sa mort, Cathelineau apparaît à l’enfant d’un républicain et le guérit d’un traumatisme crânien. Ce miracle du pardon est émouvant. Un dossier de béatification a été proposé.
Un texte exaltant de bout en bout !