En Angleterre, le XVIe siècle est marqué par la grande figure de Thomas More, devenu chancelier du royaume par la grâce du roi Henry VIII. Bon époux, bon père, charitable envers les pauvres, Thomas, respecté et aimé de tous, défend l’Eglise contre Luther et joue également un rôle politique en étant présent lors de la célèbre rencontre du Drap d’Or entre François Ier et Henry VIII.
Il mène une vie heureuse jusqu’au jour où le roi, décidé à divorcer de son épouse Catherine d’Aragon, se révolte contre le pape qui refuse d’annuler ce mariage et se proclame chef de l’Eglise d’Angleterre.
Tous les évêques, les lords, les députés, s’inclinent devant le tyran. Tous ? Non, pas Thomas More qui se retrouve seul et qui, après dix-huit mois d’emprisonnement dans la funeste Tour de Londres, sera décapité, fidèle jusqu’au bout à ses idées.
Le ton vibrant de ce récit le rend attachant et éclaire une page de l’histoire anglaise. Thomas More proclamé par Jean-Paul II patron des hommes politiques, est le modèle accompli de l’humaniste chrétien.