Nélio a douze ans. Il est un « petit sixième » du collège Alexandre Dumas. Vendredi, il est sorti des cours le dernier après avoir discuté avec la professeur de dessin au sujet d’un exposé sur la bande-dessinée qu’il doit préparer : il faisait froid et déjà presque nuit, quand deux types en blouson noir, du lycée d’à côté, l’ont alpagué, menacé avec un couteau, et obligé à leur rapporter de l’argent la semaine suivante. Ils ont évoqué d’éventuelles représailles sur les siens. Nélio va leur donner l’argent, ensuite il sera délivré’ C’est du moins ce qu’il s’imagine. Il ne réalise pas encore qu’il a mis le petit doigt dans l’engrenage d’une spirale infernale’ Jusqu’au jour où ne le voyant pas reparaître, famille et amis s’inquiètent, et se lancent sur ses traces.
Un petit livre facile à lire, si ce n’était le sujet, dur, qui peut faire naître la peur chez certains enfants. Le thème du racket nous paraît plutôt à discuter en famille, car la lecture, laissant l’enfant seul avec les protagonistes, risque de lui faire perdre trop tôt, trop violemment, sa confiance en la vie, à un âge où il commence à faire preuve d’autonomie. Mais ce livre peut toutefois être un bon support à la discussion sur ce sujet grave que l’on ne saurait éluder.