La complicité de l’auteur avec un chien stupéfiant, pas particulièrement beau, au pedigree plus qu’aléatoire, tient lieu de base à son récit d’aventure lors d’une expédition en Alaska en 1880.
Audacieusement engagé au cœur d’une tempête fulgurante sur un glacier, pour en observer la puissance majestueuse, John Muir vivra avec Stickeen l’un des moments les plus forts de sa vie.
Plusieurs années plus tard, il en fait le « récit initiatique et métaphorique » mettant en lumière le lien privilégié, ineffaçable, qui le lia à ce chien, éphémère compagnon d’expédition auprès de qui il frôla la mort.