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2009

327 pages

13,50 ‘

Voleur de magie (Le) : tome 1

« tap tap tap », c’est le petit bruit régulier de la canne du magicien Nihil Fugacious qui s’est aventuré un soir de brouillard dans le sombre quartier mal famé du Crépuscule, dans la ville de Wellmet. Il ne sait pas que le jeune Conny, habile pickpocket, compte bien sur le contenu de sa bourse pour s’offrir un diner réconfortant après une journée infructueuse. Les doigts habiles du petit voleur plongent dans la poche du manteau du vieux magicien et s’emparent de sa Locus Magicalicus : par quel prodige Conny n’est-il pas foudroyé sur place par les pouvoirs magiques de la précieuse pierre, Nihil Fugacious ne saurait le dire, mais ce phénomène l’intrigue tant qu’il décide de prendre Conny à son service et d’en faire son apprenti, en l’envoyant suivre des cours à l’Académicos de la ville. Lui même est de retour après un long exil, et si Cedra Forestal, duchesse de Wellmet a décidé de lever l’ordre de bannissement, c’est parce que la survie de toute la cité est menacé par un déclin de la magie, auquel les magistères chargés de veiller à la sécurité de la ville ne peuvent remédier.

Le début des aventures de Conny est prometteur, même s’il n’y a rien de complètement neuf dans cette saga fantastique dont l’intrigue est annoncée avec soin : la ville de Wellmet et ses habitants recèlent suffisamment de mystères pour amorcer le récit, les dialogues entre le magicien et son apprenti l’entretiennent, entrecoupés de courts chapitres consacrés au journal et à la correspondance de Nihil Fugacious. Bref, la lecture est plaisante et on attend volontiers la publication du livre II des aventures du Voleur de Magie.