1603 : Brigitte Hébert, 14 ans, petite-fille de Michel Hébert, ce jeune mousse français débarqué au Canada avec Jacques Cartier en 1534, et de Fumée Froide, huronne convertie au christianisme, convainc Samuel Champlain, géographe et observateur pour le roi de France Henri IV, de l’embarquer comme interprète dans l’expédition qu’il organise vers la Nouvelle-France.
La « Bonne Renommée » et la « Françoise » accostent à Tadoussac, sur la rive gauche de l’estuaire du Saint-Laurent, le 24 mai 1603, et la jeune fille fait la connaissance de Rémy et son ami Grand-Jean, des « coureurs des bois » français installés en Nouvelle-France, et vivant en bonne harmonie avec le peuple huron. Elle se voit offrir par une vieille huronne une magnifique ceinture (un « wampun »), dont l’agencement de perles forme un code, traditionnellement utilisé par les ambassadeurs indiens. Lors de la remontée du fleuve vers la future Montréal, la jeune fille est enlevée par les guerriers Mohawks, une féroce tribu du peuple iroquois, ennemi juré des Hurons’
Ce deuxième tome des « Colons de Nouvelle-France » permet de poursuivre avec les deux jeunes héros, Rémy et Brigitte l’histoire- parfois complexe- de la présence française en Amérique du Nord avec ses succès et ses déboires, cette fois au début du XVIIe siècle. Ce roman s’adresse plutôt à de bons lecteurs, amateurs d’histoire et de géographie, qui trouveront un grand intérêt à la description des us et coutumes des différentes tribus indiennes, et se passionneront pour les aventures des « fransé » successeurs de Cartier remontant le Saint-Laurent, affrontant les climats extrêmes et les Indiens hostiles, pour tisser des alliances, établir des comptoirs et évangéliser un gigantesque territoire.
