Sous la conduite d’Honoré d’Estienne d’Orves, une poignée de marins contrevient aux ordres du Maréchal Pétain de cesser le combat en 1940 et choisit de prendre le risque d’être fusillés pour la gloire de leur pays. Les premières Forces navales françaises libres sont nées.
Honoré d’Estienne d’Orves devient Châteauvieux en souvenir d’un lointain ancêtre ; l’aventure clandestine commence. L’entraînement en Égypte avec les Britanniques est dur et l’officier montre l’exemple. C’est à Londres que la vraie résistance s’organise, sous les bombes allemandes lâchées jour après jour. Le capitaine de corvette rencontre De Gaulle et sort victorieux et euphorique de cet entretien : il partira sur le sol français rejoindre la résistance de l’intérieur. Le réseau Nemrod est en marche !
En décembre 1940, quelques mois plus tard, Honoré est à Paris, avec le désir de fédérer les résistants de milieux et origines géographiques très diverses. Rester dans la clandestinité tout en révélant les combats communs relève du défi et c’est un risque immense devant lequel l’officier engagé à fond ne recule pas.
Parce qu’Honoré d’Estienne d’Orves ne voit que le meilleur en chaque homme, il donne sa confiance à un radio taiseux sans voir en lui le traitre qui conduira une partie du réseau au peloton d’exécution du Mont-Valérien. Que vont devenir son épouse et ses très jeunes enfants ? Leur grande confiance dans la Providence est un témoignage fort.
L’auteur intensifie le suspense tout au long de cette biographie romancée, communiquant une grande admiration pour la hauteur d’âme de cet officier dont la mort est édifiante et émouvante. De très belles paroles sur le pardon et sur le don de soi pour la Patrie jalonnent ce texte de qualité d’un jeune écrivain prometteur.
Ce sacrifice de leur présent commun devait être au service d’un avenir meilleur.
Dans cette bonne collection « Héros et héroïnes d’aujourd’hui », voir Geneviève de Galard (15 ans et plus) :



