Charles de Habsbourg, officier dans l’armée austro-hongroise, souhaite épouser la princesse Zita de Bourbon-Parme. Profondément amoureux l’un de l’autre, ils se jurent bientôt fidélité dans le sanctuaire de Mariazell. « Zita, à partir de maintenant, nous devons nous aider mutuellement à aller vers le Ciel ! »
L’archiduc Charles est le neveu de l’héritier du trône, François-Ferdinand. Celui-ci est encore bien jeune et Charles n’imagine pas régner avant vingt ou trente ans… Mais à Sarajevo le 28 juin 1914, un pistolet serbe frappe. François-Ferdinand et sa femme sont tués. La Première Guerre mondiale éclate et le jeune couple est propulsé aux marches du pouvoir. A 27 et 22 ans, les voici héritiers d’un trône sur lequel ils monteront deux ans plus tard. Ils n’auront connu que trois années de mariage paisibles et insouciantes.
Forts de leur amour mutuel, ils traverseront les années de guerre profondément soudés, recherchant inlassablement la paix pour leurs peuples. Les nombreuses démarches entreprises par Charles pour traiter avec les Alliés furent toutes vouées à l’échec… Le couple impérial ne put contenir les divisions internes au sein de leur empire et Charles dut abandonner le trône en novembre 1918.
Les Habsbourg prirent alors le chemin de l’exil. Ils restèrent plus unis que jamais dans les épreuves. Nourris dans la Foi par une communion quotidienne, Charles et Zita surent être présents et attentifs à leurs nombreux enfants et préserver ainsi leur vie de famille. Charles, épuisé par la guerre, fut vaincu par une pneumonie et mourut saintement en 1922. Voici ses dernières paroles : » Zita, je t’aime éternellement, dans le Cœur de Jésus, nous nous retrouverons. »
Cette belle biographie du couple se lit comme un roman. Les années sombres que ce ménage uni traverse sont complexes, aussi le livre s’adresse-t-il particulièrement aux jeunes filles passionnées d’Histoire. Elles seront édifiées par cette vie de couple riche de joies et de peines où chacun eut à cœur de mener de son mieux sa mission sur la terre.
AVIS DU COMITE : Un travail de relecture rigoureux aurait permis de corriger des coquilles et erreurs de style encore nombreuses dans cette première édition.