Second tome de la duologie, après Six couronnes écarlates.
Pour honorer la promesse faite à sa belle-mère de remettre la perle noire à son propriétaire, Shiori suit le dragon avec lequel elle a tissé un fort lien d’amitié dans le monde terrestre. Ce choix risqué est la seule voie de délivrance possible du sort ancestral qui pèse sur le royaume de Kiata et des forces du Mal avides de sang.
Intrépide et futée, la courageuse princesse ne part pas s’offrir en sacrifice mais combattre avec les armes que sa belle-mère lui a laissées ainsi que les pouvoirs qu’elle possède en tant que magicienne chaque jour plus puissante.
Le dragon qui l’a attirée dans ces périlleuses aventures laissera-t-il repartir cette jeune fille qu’il aime ? Ses six frères et son fiancé patienteront-ils ou se risqueront-ils eux aussi dans ce monde mystérieux, hérissé de pièges diaboliques, ensorcelants ? Il vaudrait mieux qu’ils restent à l’écart. Shiori bouscule toujours les scenarios écrits d’avance à sa place, ne le savent-ils pas ?
Magie, lutte de pouvoirs entre sorcières et créatures imaginaires puissantes, éprises de décorum, de faste et de pierres précieuses comme dans les contes traditionnels. La magie noire, incarnée par les démons faciles à imaginer et identifier, reste à sa place sans interférence avec le monde du lecteur, dans ce contexte très onirique.
Dans une langue raffinée, l’auteur de ce conte de magie déploie une belle richesse d’évocation et révèle une sagesse inattendue chez cette jeune héritière impétueuse à laquelle la lectrice s’identifie avec plaisir. Pudeur, respect du temps pour faire grandir un sentiment, dans une pureté tout asiatique.
Plus de complexité que dans le premier tome et images de dragons, démons, bouche incandescente du Mal absolu, combats terrifiants, orientent ce deuxième volet vers les lectrices de 14 ans et plus.
