Eragon a une double mission à accomplir, en plus de son combat contre Galbatorix : aider son cousin Roran à délivrer sa fiancée, Katrina, des griffes des Ra’zacs, et venger la mort de son oncle Garrow tué par les mêmes créatures. En même temps, les nains, les elfes, le peuple de Surda, les Urgals se rallient aux Vardens sous l’autorité de Nasuada. Les très anciens conflits entre les différents peuples reprennent, et la jeune souveraine doit maintenir l’ordre dans son armée.
Quant à Eragon et Saphira, ils n’ont pas achevé leur formation, et l’enseignement d’Oromis, le vieil elfe, et de Glaedr, le dragon doré, leur sont plus que nécessaire depuis que Mutagh a récupéré l’épée de son père, Za’roc… Eragon viendra-t-il à bout des Ra’zacs ?
Dans ce troisième tome, tout aussi lu (malgré les 800 pages…) et apprécié par le jeune public américain comme européen que les deux premiers, on retrouve avec bonheur Oromis et Glaedr, le dragon d’or, Saphira, l’intrépide Nasuada, Nar Garzhvog, le formidable Urgal, et l’énigmatique Lupusänghren, l’elfe au pelage de loup… On comprendra enfin pourquoi le roman porte ce titre énigmatique : Brisingr, Feu en ancien langage.
Le scénario reprend largement les grands thèmes du Seigneur des Anneaux, mais le livre se lit d’une traite, ou presque, et Christopher Paolini fait voyager avec bonheur ses lecteurs dans un univers fantastique passionnant.
