Dans le midi, un jobard, c’est un original, un solitaire à mauvaise réputation.
Celui-ci habite une cabane au milieu d’un grand terrain vague, dans un amoncellement d’objets de récupération de toutes sortes avec une prédilection pour les bouteilles en verre…
Personne n’ose l’approcher. Les enfants du quartier l’épient, lui tendent un guet-apens, puis pénètrent sur son terrain et bombardent la construction faite avec ces bouteilles. « Si vous voulez la guerre, vous l’aurez ! » ronchonne le vieux jobard.
Pourtant, un simple geste délicat du vieux fou bouleverse les enfants. Ils vont alors tout faire pour aider le jobard, devenu Monsieur Julien, car derrière ce marginal, se cache un homme ingénieux et rêveur’
C’est une belle histoire d’amitié, d’entraide et de reconnaissance entre des enfants et un vieil homme ainsi qu’une belle leçon d’espérance, avec le regard que l’on peut porter aux autres sans « pré-juger ».
Il faut noter la présence d’un langage parlé, parfois très familier, lorsque ces enfants, habitant la banlieue marseillaise, échangent entre eux.
La postface consacre un petit dossier à quelques hommes originaux, tel que le Facteur Cheval ou Pierre Avezard semblable au personnage imaginaire de cette histoire.