Premier volet de la duologie qui s’achève avec La Promesse du dragon
Seule fille de l’Empereur de Kiata, Shiori découvre peu à peu la magie dont elle est dotée. Sa belle-mère, ange ou démon, entourée de serpents dans son jardin secret, devine la puissance des pouvoirs de la jeune fille. Alors que celle-ci vient d’humilier un prétendant choisi par son père, la reine jette un sort terrible sur les six frères de Shiori, transformés en grues le jour et jette Shiori sur un chemin incertain d’une quête personnelle, aux confins du cœur et de l’esprit, de pouvoirs secrets qui obligent cette jeune fille courageuse et espiègle à grandir en sagesse.
Beaucoup de fantaisie et une atmosphère délicate, tout asiatique, dans une féérie de dragons, serpents, perle magique, princes et magiciennes. Suivre Shiori dans sa quête conduit le lecteur sur ses propres chemins intérieurs.
De nombreuses références à des contes traditionnels de toutes cultures.
Une légère baisse d’intensité en milieu de récit mais apothéose en fin d’ouvrage. Tout serait trop simple si l’histoire s’arrêtait là. Mais Shiori n’a pas fini de combattre les forces du Mal démasquées dans ce premier tome. La suite est prometteuse, d’autant plus que les sentiments qui lient Shiori et Takkan, son « promis », prennent la forme d’un serment. Quelle en sera la solidité ?
Conte de magie, plutôt pour les filles, à partir de 14 ans.
La Promesse du dragon
