Jane n’a que 13 ans mais beaucoup de courage quand il s’agit de seconder son père veuf. Inventeur et plus que distrait, cet homme excentrique disparait mystérieusement, laissant peu d’indices à sa fille, si ce n’est une adresse à Rome.
Poursuivie par deux équipes de sombres malfaiteurs armés, la jeune rouquine quitte Londres pour Rome, traversant mille péripéties et surmontant les obstacles et pièges de ces kidnappeurs en puissance.
Comment percer le mystère d’inventions répertoriées depuis des lustres derrière des murs infranchissables, sous la garde d’un couple immortel investi d’une mission quasi divine ?
Jane et les sbires à ses trousses n’étaient pas prévus dans le plan. Le cours de l’histoire en sera-t-il changé ?
Opiniâtre et vive, Jane attire la sympathie du lecteur. Par ses yeux, des personnages baroques prennent vie et donnent une irrépressible envie de tourner les pages.
Paul Beaupère déploie avec originalité son talent pour l’évocation. Le style alterne plus-que-parfait et langage fleuri (admettrez-vous quelques Scheisse dans la bouche de nazis fous furieux ?)
Ce roman fourmille d’images cocasses pour lecteurs dès 10 ans appréciant le second degré et se révèle parfait au début du collège pour ceux qui ont du mal à entrer dans les livres.
Le découpage est astucieux, par des retours en arrière historiques fictifs fondés sur de véritables inventions (Edison, Volta, Gutemberg, Pascal, Cugnot…) qui permirent à une de nos jeunes lectrices d’épater sa famille lors d’une visite au Palais de la Découverte !