Leïla perd son frère Slimane. Son père, le chef de la tribu bédouine, exige que le nom de Slimane ne soit plus prononcé et ce pour tenter d’échapper à la souffrance de la séparation. Mais Leïla ne l’entend pas ainsi.
Leïla est courageuse voire effrontée puisqu’elle enfreint l’interdiction paternelle de taire le nom de Slimane. Leïla révèle la force de la parole dans le processus de libération, de réconciliation, et de deuil.
Le livre est bien écrit. Les illustrations sont réussies.
Le lecteur peut s’identifier à l’héroïne qui l’aidera à oser parler des défunts aimés.