De plus en plus de parents et de spécialistes de la petite enfance s’alarment des dégâts causés par la surexposition aux écrans des adolescents, des enfants de primaire et même des tout-petits.
Le Docteur Anne-Lise Ducanda a été une des premières lanceuses d’alerte, dès 2017. Cela lui a valu de nombreux combats contre l’industrie du numérique. Inlassablement, recevant de jeunes patients et des familles désemparées dans son cabinet de médecin en Protection Maternelle et Infantile, elle a repêché des enfants qui, sans son diagnostic et les remèdes qu’elle propose par le sevrage et la redécouverte des sens, des liens « en vrai », resteraient englués dans des pathologies et troubles nécessitant soins à long terme et médicaments lourds.
Membre du CoSE (Collectif sans écrans), elle s’appuie sur un réseau de praticiens qui font le même constat et agissent pour que les familles et les professionnels de la petite enfance trouvent les bonnes pratiques face aux écrans.
Cet essai est le fruit d’une expérience quotidienne. Il est étayé de nombreuses sources scientifiques, indique des liens vers des associations, sites, livres ou émissions à revoir. Il est surtout riche de témoignages qui redonnent confiance car, oui, le Docteur Ducanda l’affirme, rien n’est inéluctable et le cerveau sait trouver les ressources de reconstruction, de renouveau, dès lors que l’on s’en donne les moyens.
Il est conçu comme un guide : après avoir rappelé les besoins fondamentaux de l’enfant et dressé le constat des dégâts d’une exposition précoce et excessive aux écrans, il offre des remèdes.
