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2009

93 pages

8 ‘

Miroir de la liberté (Le)

L’histoire commence en Afrique, à la fin du XVIIIème siècle, lorsqu’Imaoma offre à sa jeune épouse Atima un petit miroir encadré par de l’ébène qu’il a lui-même patiemment taillée. Quelques années plus tard, leur fillette, Arima Imaoma est enlevée par des chasseurs d’esclaves, serrant contre elle son unique trésor : le petit miroir d’ébène. Elle est emmenée en Amérique du Sud, où un couple l’achète pour en faire la compagne de jeu de leur fille Rachel. Mais les affaires ne vont pas bien et la famille doit se séparer de la jeune esclave, qui est vendue.

Lorsque Arima décède de la peste, ainsi que son mari, c’est au tour de leur petite fille Atima Silence d’hériter du fameux miroir, qui va lui permettre d’être affranchie, avant qu’il ne soit offert au général San Martin, général en chef des armées luttant pour l’indépendance des colonies d’Amérique du Sud face à l’Espagne.

C’est ensuite un petit garçon roux dont le père était sergent dans l’armée espagnole qui l’apporte dans une boutique d’antiquités de Valence, dans l’espoir dans tirer quelques sous pour acheter des médicaments. Et le miroir croise la route d’un adolescent qui rêve de devenir violoniste. Bien des années plus tard, Rachel vient féliciter dans sa loge un jeune violoniste très prometteur et aperçoit le miroir, celui-là même que portait sa chère amie d’enfance. Va-t-elle enfin pouvoir se faire pardonner d’avoir dû se séparer de son amie ?

Une histoire poétique, un peu compliquée de prime abord, où l’on suit, par le truchement d’un miroir, différents personnages dont celui-ci va changer la vie. Un roman original.