Patira est malingre mais courageux ! Les coups de son patron, ne lui ôtent ni sa fraîcheur ni son élan. Les bonnes âmes du village veillent sur lui. Les douves des seigneurs de Coëtquen abritent un terrible secret. Si Patira ne parvient pas à sauver la châtelaine, vénérée comme une sainte mais haïe de ses beaux-frères fous de jalousie, il s’emploie à préserver son trésor : le bébé auquel elle a donné la vie dans son cachot.
Alors que la Révolution plonge le pays dans l’horreur, l’enfant est recueilli par des moines. Dans ce combat à mort entre purs et damnés, Patira donne toute la mesure de sa bravoure. (Tome 2)
Débarquant au Canada en guerre, il sert fidèlement le marquis de Coëtquen et son fils, l’Enfant bleu. Reviendront-ils un jour se recueillir en paix sur la tombe bretonne de la douce Blanche ? (Tome 3)
Exceptionnelle trilogie écrite par une jeune veuve sous un nom masculin en 1860, Patira emmène loin les bons lecteurs de 13 ans et plus, pas plus tôt contrairement à ce que les dessins de couverture peuvent laisser penser.
Cette trilogie, qui s’apparente au roman épique, a été écrite alors que les ravages de la Révolution étaient encore frais dans les mémoires familiales et c’est sans doute ce qui confère des accents de grande vérité à certaines scènes.
Le style recherché sert des intrigues entrecroisées.
A avoir dans sa bibliothèque.
Les trois titres de la trilogie sont Patira – Le trésor de l’abbaye – Jean Canada