La Roumanie vit sous le joug communiste. La liberté de penser est morte, celle de circuler, celle de décider de son avenir aussi.
Andreï, quant à lui, coule les jours insouciants d’un garçon de neuf ans, adulé par sa « Bunica » (sa grand-mère) qui vit avec lui et ses parents dans leur minuscule appartement. Tout juste sait-il qu’on se méfie des voisins, qu’on ne parle pas de ses projets, de ses problèmes.
Mais depuis peu, il sent la tension monter chez son père. Ce dernier ne sait plus taire en famille les critiques acerbes contre ce régime qui les étouffe. Bientôt une occasion unique se présente : les parents d’Andreï sont envoyés deux mois en France pour une mission de recherche dans un laboratoire. Alors que le petit garçon se réjouit de leur retour proche, il reçoit une nouvelle foudroyante : ses parents ne reviendront pas. Pourra t’il jamais les rejoindre ?
Un beau récit émouvant et pathétique (qui finit bien !). Une peinture claire des conditions de vie sous régime totalitaire où les libertés fondamentales sont ligotées. Quel accablement pousse t’il des parents à se séparer de leur tout jeune enfant, peut-être pour des années, afin de lui ouvrir l’avenir ?
Andreï est touchant. Sa « Bunica » merveilleuse de dévouement et d’affection. Le petit garçon de neuf ans grandit à toute allure au fil des pages. Ces événements dramatiques lui volent son enfance, ils lui font aussi rencontrer des hommes de bien.
Bien écrit et facile à lire.