Dans la famille Rochecourt, je demande « le petit dernier » ! Le sixième tome de cette saga est en effet consacré au plus jeune des enfants de la famille, Hippolyte, celui pour lequel tout le monde redouble d’attention en raison de sa fragilité et de sa candeur, de son extrême émotivité et de son caractère rêveur.
Hippolyte semble couler des jours heureux entre la maison et la petite Minotte, la ferme où il travaille avec Pierre et Alphonse. Il préfère d’ailleurs nettement cette vie à la ferme aux bancs de l’école, car il peut désormais profiter pleinement des journées en plein air et de la beauté de la nature. Malheureusement, un jour, un incident « rocambolesque », le met en danger… Comment les membres de la famille Rochecourt vont-ils pouvoir sauver leur petit frère tout en le préservant ? Encore une fois, bon esprit et entraide familiales vont leur permettre de se sortir de ce mauvais pas !
Le lecteur est ému par l’immense solidarité familiale déployée autour d’Hippolyte qui bénéficie de tout l’amour et de toute l’attention de ses frères et sœurs. Cela rend ce roman très touchant ; il est aussi sans longueur grâce au suspense autour de l’enquête menée par l’inspecteur Flairon.
Un roman fort qui évoque avec une grande délicatesse les fragilités psychologiques car Hippolyte apparaît « simple » d’esprit, la démence d’un personnage et l’emprise qu’il exerce sur un autre. Tous ces thèmes méritent une certaine maturité affective pour être abordés (13/14 ans).
Hippolyte est « un peu plus lent à comprendre les choses que ses frères et sœurs. Contemplatif, poète, rêveur et sensible, il est un être à part et lumineux. »
Retrouvez tous les tomes précédents de cette saga à lire de préférence dans l’ordre de parution, notamment le premier et le dernier.