Orfan prend la tête d’une chevauchée libératrice avec Aël, Goulven, Wlad et le futur roi Aodrenn, tout juste sorti de l’enfance, que lui a confié Elwina, sa mère, la reine juste et bonne, veuve de Enor IV, de triste mémoire.
Ils sont accompagnés par Sozime, moine errant, sage au cœur profond, relié à l’Amour-qui-est-en-toute-chose. Il est la mémoire vivante des mystères du passé. Dans la quête des sept clés cachées en des lieux obscurs et dangereux, c’est un guide sûr puisqu’il en connaît la cachette. Si sa force intérieure est grande, son corps porte le poids des ans et la jeune équipe doit caler son pas sur le sien. Cela tombe bien, ce pas est celui des vertus, meilleures armes contre l’ennemi. Les combats pour conquérir les clés sont d’autant plus durs que Taran a décidé lui aussi de s’en emparer, par tous les moyens, la ruse et l’extrême violence.
L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de s’emparer de la coupe de force, celle qui confère le pouvoir sur toutes choses. La convoitise réveille les pires instincts ; ceux de l’esprit sombre sont en éveil.
Dans une série d’évocations très visuelles, Gaëlle Tertrais captive les lecteurs dès 9-10 ans et nourrit l’appétit des jeunes adolescents qui découvrent le plaisir de la lecture, par de belles figures héroïques auxquelles ils s’identifient facilement, tout en ouvrant leur imaginaire.
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