Le 16 août 1519, depuis la côte du futur Mexique, Hernan Cortés s’enfonce dans la jungle pour une expédition. Cette exploration devient rapidement une guerre de conquête.
Objectif : la ville mythique de Mexico. Pour réaliser ses projets, Cortès profite de la supériorité que lui confèrent artillerie, armures, chevaux’ Toutes choses inconnues des peuples indigènes.
Mais sa troupe est bien peu nombreuse eu égard à l’immensité du territoire et à son peuplement. Aussi va-t-il utiliser à merveille la ruse et l’intimidation mais surtout il va profiter des divisions entre ses adversaires.
Pour cela, il a besoin d’un interprète sûr, ce sera Marina, une ancienne esclave des mayas que ceux-ci ont offerte aux espagnols. Ses nouveaux maîtres l’ont baptisée et instruite. Ils lui ont appris à lire et à écrire. Sa reconnaissance envers ses bienfaiteurs en fait une loyale alliée.
Ce livre est son journal imaginaire (mais c’est un personnage réel) qui raconte de façon haletante la prise de Mexico.
Sans parti pris ni manichéisme, fidèle à la réalité historique, ce roman d’aventures est une bonne initiation au « nouveau monde » qui commence. Les conquistadores sont dépeints dans leur complexité, courageux et assoiffés d’or. Mus par leurs sentiments religieux mais cruels. Horrifiés par les sacrifices humains que pratiquent les mayas à grande échelle, leur colère les entraîne eux-mêmes dans des massacres et représailles.
On pressent, cependant, en lisant ce livre prenant, que mayas et espagnols vont rapidement apprendre à vivre ensemble, partageant une même religion marquée, du moins au début, par un certain syncrétisme.
Un bref dossier historique en fin d’ouvrage.
A partir de 12 ans.
